(Re)visite au musée océanographique à Monaco

Le bâtiment est majestueux, il fut fondé par S.A.S. le Prince Albert Ier de Monaco qui souhaitait partager avec le public les collections qu’il rapportait de ses croisières scientifiques.

L’imposant bâtiment est accorché à la falaise abrupte du Rocher de Monaco et s’étend sur 100m et s’élève sur 85 mètres. Il fut inauguré le 9 mars 1910. Il présente en tant que bâtiment des oeuvres d’art exceptionnels tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de par ses boiseries, ses bas-reliefs, ses sculptures et ses oeuvres.

Il y a donc le Musée et ses collections, des expositions et son « Lagon aux requins ». Cet imposant bassin fait 450 m3 d’eau. C’est une reconstitution d’un bout de mer superbe.
Ensuite les escaliers nous mènent au niveau -2 à l’entrée de l’Aquarium avec toujours des vues imprenables et éditifantes de ce lagon aux requins dont les vitres en acrylique font jusqu’à 34 cm et le poids de la plus grande : 19 tonnes !

Il y a un monde fou, les gens se pressent devant les vitres, il faut presque jouer des coudes pour prendre quelques précieuses photos.

Les variétés indigènes de la méditérannée sont largement représentées et les diverses espèces exposées disposent d’un environnement assez fidèle à l’environnement naturel. Les espèces tropicales y trouvent également une place de choix.

On ne compte pas moins de 90 bassins pour offrir un panel plutôt complet au visiteur.

La collection est riche de 35O espèces de poissons pour plus de 6000 spécimens, 200 invertébrés et 100 espèces de coraux tropicaux.

Les prélèvements en milieu naturel sont très limités, la nursery offrant une alternative à la multiplication des espèces devenues rares ou en voie d’extinction.

Lors de la capture en milieu naturel, l’organisme est isolé durant une période de 40 jours durant lesquels tous les soins lui sont apportés de façon à accepter au mieux l’acclimatation dans son nouvel environnement clos.

Tous les aquariums sont sous monitoring, ce qui permet l’analyse physico-chimiques des bassins dont l’information est centralisée à un ordinateur central qui vérifie ces données. Une anomalie déclenche une alarme automatiquement qui prévient le personnel afin d’intervenir dans les plus brefs délais.

Une autre partie du bâtiment abrite un laboratoire de recherche dont le but est de prévenir les catastrophes écologiques et de restaurer les ecosystèmes marins. Une attention particulière est consacrée aux coraux qui sont un peu « les forêts » de notre espace terrestre.

Une bibliothèque est accessible uniquement sur demande justifiée et peuvent consulter sur place les ouvrages. Cependant les outils modernes permettent de rendre accessible ces documents au monde entier.

Je ne peux clore ce chapitre dédié au Musée Océanographique sans parler de sa terrasse, magnifique qui donne sur cet océan bleu qui n ‘a pas encore fini de livrer ses secrets.

Et si vous avez une petit creux, le restaurant qui jouxte la terrasse est tout à fait abordable

Rédaction et photos LOU – Membre ADP