Découvrir le discus
La reproduction du discus
par Eric Audisio
L’élevage du discus représente un objectif merveilleux pour tout aquariophile confirmé. Longtemps réservée à une poignée d’éleveurs amateurs chevronnés, celle-ci est devenue plus accessible avec le développement des osmoseurs domestiques et la diffusion des connaissances via une bibliographie importante et depuis une quinzaine d’années via internet.
Avant de commencer quelques précisions :
Je reproduis des discus depuis une quinzaine d’années, mais je n’ai jamais eu comme objectif d’en faire une source de revenus. Je ne cherche même pas à obtenir le remboursement des frais occasionnés par les discus.
Mon approche n’étant pas commerciale, je ne recherche ni la productivité, ni les fortes productions, ni l’obtention de ce qui se vend bien (à la mode).
Nos moyens d’observation et d’investigation n’ont rien de scientifique et l’interprétation d’une observation faite dans ces conditions est toujours sujette à caution.
Quand quelque chose se produit ou, au contraire ne se produit pas, on n’est jamais sur d’avoir identifié le paramètre qui explique ce qui s’est passé.
De plus on reproduit souvent des comportements dont on a entendu dire qu’ils étaient les bons. Ceci ne prouve nullement qu’un autre comportement n’aurait pas conduit au même résultat.
Et ceci prouve encore moins que l’explication donnée pour la réussite, ou l’échec, d’une façon de faire est la bonne.
Variétés reproduites :
- jamais de sauvages, quelle que soit l’espèce,
- jamais de Heckel,
- uniquement des discus d’élevage.
Episode 1 : la rencontre
Pour ce qui me concerne, la plupart des couples que j’ai isolés pour faire de la reproduction étaient des couples qui s’étaient formés spontanément en bac d’ensemble et, le plus souvent, avaient déjà pondu en bac d’ensemble.
J’ai, quelquefois, essayé de forcer la nature en mettant ensemble un mâle et une femelle qui n’avaient pas, auparavant, formé spontanément un couple. Avec moins de succès.
Dans les couples qui se sont formés, l’un au moins des deux poissons était un jeune. C’est à dire que c’était son premier couple .
Pour l’âge des reproducteurs : j’ai observé des mâles qui étaient aptes à la reproduction pendant plusieurs années (cinq ou six ans).
En ce qui concerne les femelles, les miennes pondent jeunes, pendant un laps de temps assez court (un ou deux ans maximum).
De plus, elles s’épuisent beaucoup plus que les mâles dans la reproduction : elles grandissent et grossissent moins que leur mâle. Elles ont généralement une vie assez courte (2 ans).
J’ai lu que certains ont observé des femelles qui pondaient jusqu’à l’âge de cinq ou six ans. Ce n’est pas mon cas.
Episode 2 : le bac de reproduction
Les bacs de reproduction sont, le plus souvent, relativement haut (50 cm ou 60)
Le volume d’eau : autour de 100 litres (par exemple cuve 50x50x50 cm).
Ils sont nus.
Toutefois, il m’est arrivé d’avoir une reproduction dans un bac ayant un sol et des plantes (le couple était isolé dans ce bac) sans observer de problème particulier. Mais une seule observation n’est pas très significative.
La filtration produit un courant de surface (sortie d’eau, en surface, par un tuyau à l’horizontal percé de petits trous).
Il n’y a pas toujours de bulleur.
La température est autour de 28°C, plutôt un peu plus (29°C).
Le cône : c’est soit un cône du marché, soit un vase. J’ai utilisé aussi à une époque des pots de fleurs en terre empilés à l’envers.
Mais les couples ne pondent pas toujours sur les cônes . Ils pondent aussi sur les vitres, sur les tuyaux de filtration, sur le haut de la résistante chauffante (la partie la moins chaude).
Ils ont souvent leurs habitudes et re-pondent là où ils ont déjà pondu.
Les cuves sont en général couvertes (plaques de verre). Un éclairage avec un tube fluorescent de faible puissance (18 W) est posé sur le couvercle en verre.
Cet éclairage est commandé par un interrupteur à horloge. L’éclairage est d’environ dix à douze heures par jour (comme pour un aquarium ordinaire).
Pour ce qui concerne la filtration, si elle s’opère à travers une crépine, je recouvre celle ci d’un manchon de mousse bleue. De même si la filtration se fait à travers des petites grilles, je place devant ces grilles de la mousse bleue fixée aux grilles avec un bout de cure dent fiché dans la grille. De façon à éviter que les larves ne soient aspirées par les systèmes de filtration.
Les bacs de reproduction officiels sont dans mon garage. Dit autrement, dans une pièce isolée et calme.
Ceci étant j’observe souvent des pontes allant jusqu’à la nage libre dans des bacs d’ensemble situés dans des pièces d’habitation très peu calmes (passages, bruit, etc…). Mon expérience en environnement perturbé ne va pas plus loin que la nage libre, car, en bacs d’ensemble, les larves sont rapidement dévorées à partir du moment où elles nagent.
Dans la journée cette pièce est éclairée.
Lorsque l’éclairage normal de la pièce est éteint et lorsque l’éclairage des aquariums est éteint, la pièce est éclairée en permanence par une veilleuse. Les bacs de reproduction ne sont jamais dans une obscurité totale. (Très important).
Episode 3 : la ponte
Le déclenchement de la ponte.
Il faut d’abord insister sur le fait que les pontes sont relativement imprévisibles.
Malgré tous les efforts faits, un couple peut rester des mois sans pondre.
Un autre pour lequel rien de spécial n’est fait peut pondre toutes les semaines (dans le cas ou les jeunes ne sont pas gardés).
Les facteurs déclenchant : on dit que les changements d’eau déclenchent des pontes. C’est possible. Mais comme je fais des changements d’eau fréquemment dans un bac de reproduction pendant qu’on attend que monsieur et madame se décident, de façon à avoir l’eau la moins polluée possible au moment de la ponte, il est difficile, pour moi en tout cas, de savoir faire la part des choses.
La nourriture : il me semble que le Tetra prima est un aliment qui favorise plutôt les pontes. Un facteur déclenchant quasi certain c’est de donner des artémias (congelés)
Quand on retire ses petits à un couple, cela déclenche souvent dans la semaine qui suit une nouvelle ponte. Mais il est vrai que lorsqu’on enlève les petits, on en profite pour bien renouveler l’eau et bien nourrir les parents qui se nourrissent moins quand ils s’occupent des jeunes. Difficile de savoir lequel de ces éléments provoque la nouvelle ponte.
Autre observation : quand dans un bac d’ensemble, un couple pond, les autres s’y mettent souvent aussi.
Avant que le couple ne ponde, on observe parfois qu’il semble se disputer. L’un des deux vient percuter l’autre avec sa bouche.
Je ne suis pas sur qu’il s’agisse toujours de disputes. Je pense qu’il s’agit fréquemment d’une sollicitation d’un des deux membres du couple vis à vis de l’autre. En effet, cette attitude apparente de dispute disparaît comme par enchantement si le couple pond.
L’eau au moment de la ponte :
Toutes les pontes que j’ai observées se sont faites en milieu acide (ph inférieur à 7). Mais les valeurs de ph observées sont très variables (de 4, ce qui est très bas, à presque 7).
En ce qui concerne la minéralité, par habitude et parce que c’est ce qui se dit, mes couples en reproduction sont dans une eau assez faiblement minéralisée (1/10 d’eau de robinet et 9/10 d’eau osmosée alors que je maintiens les discus qui ne sont pas en reproduction dans un mélange d’eau plus minéralisé : 1/5 eau du robinet, 4/5 eau osmosée).
Mais je dois à la vérité de dire que j’observe souvent des pontes (bacs d’ensemble par exemple) allant jusqu’à la nage libre des alevins dans une eau coupée normalement (1/5 eau du robinet et 4/5 eau osmosée).
Mon eau du robinet a une conductivité d’environ 750 microsiemens.
Le fait de mesurer la conductivité de l’eau des aquariums n’est pas extrêmement significatif. En effet, cette conductivité dépend non seulement de la concentration en sels minéraux présents dans l’eau, en particulier le calcaire, ce que l’on voudrait apprécier, mais également de tout ce qui est présent dans l’eau et favorise la présence d’ions : sels et acides organiques, acide carbonique ….
Comportement pendant la ponte :
Quand un couple se met à pondre, je réduis très fortement le débit de la pompe du filtre. De peur que le courant d’eau provoqué par la pompe fonctionnant normalement n’entraîne les spermatozoïdes du mâle loin des ovules déposés par la femelle sur le cône, ou ailleurs.
Je laisse ce débit réduit très longtemps. Je l’augmente très progressivement à partir de la nage libre. Je ne le remets à une valeur normale qu’après plusieurs semaines.
De même, pour ne pas perturber les œufs, les jeunes larves et la mise en place de la production de mucus nourricier, je ne fais plus de changement d’eau avant que la nage libre ne soit bien établie, avant que les parents ne nourrissent correctement leurs bébés, avant que les bébés n’aient bien compris où ils devaient aller se nourrir, ce qui n’est pas toujours immédiat.
Et quand je recommence les changements d’eau, j’y vais très doucement.
Et ce n’est aussi qu’à partir de ce moment que je recommence à nettoyer le fond de l’aquarium et la mousse bleue en entrée de systèmes de filtration (voir matériel).
Nourriture : une fois que le couple a pondu, je réduis fortement la nourriture des parents, car ils mangent, souvent, beaucoup moins.
Il faut faire attention à ne pas leur donner une nourriture qui les incite à pondre, aussi bien dans cette phase que dans les phases suivantes et ceci jusqu’à ce que les petits et les parents soient séparés.
En effet dès que le couple veut re-pondre, il cherche à supprimer sa portée précédente : les œufs, les larves ou les jeunes bébés.
Quelques remarques :
Les œufs correctement fécondés et qui se développent conservent, avant de devenir des larves noires, l’aspect des ovules au moment de la ponte : ils ont un aspect jaune vitreux/translucide.
Pour un couple qui débute, ou pour un couple qui a été déplacé (couple qui pondait dans un bac d’ensemble et que l’on isole par exemple), les premières pontes ne sont en général pas bonnes :
- œufs blancs
- petits nombres de larves
- les parents ne s’occupent pas des larves
- etc …
Deux moments délicats :
- La fécondation : les œufs mal fécondés donnent des œufs blancs
- Le passage à la nage libre : c’est souvent à ce moment la que les parents qui se sont correctement occupés des œufs et des larves lorsqu’elles étaient collées à un support, cône au autre, abandonnent leur bébés.
On observe ce phénomène (abandon) de maniéré quasi systématique si le nombre de larves qui arrivent jusqu’à la nage libre est très peu élevé.
Les œufs blancs sont souvent mangés par les parents. Quand on pense que les parents mangent les œufs, il faut bien vérifier qu’ils ne font pas simplement le ménage.
Les cas ou j’ai observé des parents éliminant les œufs, les larves de quelques jours, ou les jeunes bébés étaient des cas ou il y avait peu d’œufs, peu de larves ou peu de jeunes bébés.
Quand les œufs blancs ne sont pas enlevés par les parents et qu’ils se couvrent de bactéries et de champignons, je mets du bleu de méthylène dans l’eau.
Episode 4 : les larves collées
Si tout va bien (les œufs ne deviennent pas blancs, les parents ne les enlèvent pas), les œufs deviennent des larves. Ces larves sont collées au support de ponte et sont surveillées et ventilées par les parents comme l’étaient les œufs.
Les parents déplacent quelquefois les larves de place. Pour cela ils les prennent en bouche et vont les porter à un autre endroit.
Quand on a l’impression que les parents mangent les larves, ce qui arrive, il faut vérifier qu’ils ne sont pas simplement en train de les déplacer.
Pendant cette phase, il n’y a pas grand chose à faire, à part observer en essayant de ne pas déranger, et donner un peu à manger aux parents.
Episode 5 : la nage libre
La phase de nage libre commence par une étape de semi liberté :
- le jour, les larves nagent et tourbillonnent autour des parents
- le soir, les larves sont regroupées par les parents et recollées sur un support pour y passer la nuit.
Pour les regrouper, les parents attrapent les larves dans la bouche et les recrachent sur le support.
Ce qui peut donner à penser que les parents sont en train de manger les larves.
La aussi, quand on a l’impression que les parents mangent les larves, il faut bien regarder s’ils ne font pas simplement leur travail.
Apres quelques jours, la nage est totalement libre : les bébés nagent jour et nuit.
Lumière : à partir de cette phase, et même un peu avant, en fait, le tube placé sur l’aquarium n’est plus allumé, ni de nuit, ni de jour.
Dans certains cas, je place sur le couvercle de l’aquarium un écran (carton ou autre) de façon à éviter encore plus la lumière qui arrive dans l’aquarium par le haut (lumière de la pièce et de la veilleuse).
Cette lumière venant du haut est réputée empêcher les larves, puis les jeunes, de bien repérer leurs parents.
La pièce est éclairée normalement le jour.
Il y a toujours une veilleuse la nuit.
Au début, il arrive de voir les larves nager dans tous les sens sans réussir à repérer leurs parents.
Si cela dure, les larves, non nourries, disparaissent.
Couleur et comportement des parents :
On dit souvent que les parents deviennent « noirs » et le restent tant qu’ils produisent du mucus nourricier pour les petits.
Mon observation est plutôt que certaines couleurs s’intensifient et s’assombrissent. Ainsi le rouge d’un turquoise rouge devient très soutenu et tire sur le rouge brique.
Le bleu peut s’assombrir, mais reste éclatant et très réfléchissant pour la lumière. D’où les précautions indiquées plus haut.
Un bleu dans cette phase, et dans les suivantes, n’a pas du tout l’air « noir ».
Je n’ai pas d’expérience, pour le moment, de la façon dont la couleur évolue chez les variétés issues du pigeon.
Pour attirer les larves, les parents utilisent, peut être, leur couleur.
Ils utilisent aussi manifestement des ondulations du corps : on observe souvent les parents regrouper leurs bébés en opérant de telles ondulations.
Il est probable aussi que l’odeur (ou une phéromone) du mucus attire les bébés . La question est posée.
Nourriture des parents :
Les parents reçoivent un peu de nourriture (ce n’est toujours pas leur préoccupation principale)
Durée de la nage libre avec les parents :
On lit que certains éleveurs séparent très vite les bébés des parents, ce n’est pas mon cas.
Les bébés restent des semaines avec leurs parents (4 à 6 semaines).
Nourriture des bébés :
Pendant cette phase, les premiers temps, comme on le sait, les bébés se nourrissent sur le corps des parents du mucus produit par ceux ci.
Lorsque les bébés n’ont plus l’aspect de larves mais ressemblent à de minuscules poissons (une semaine de nage libre environ) j’introduis très progressivement de la nourriture pour les bébés :
- Comme tout le monde j’ai longtemps utilisé les nauplies d’artémias vivantes,
- Aujourd’hui j’utilise des œufs d’artémias decoquillés (donnés tels quels, sans les avoir fait éclore), de la poudre pour alevins (type Tetra baby), de la poudre que je prépare en passant au pilon des granulés (Tetra Prima ou autres),
- Pour les dernières pontes, j’ai aussi utilisé des nauplies d’artémias lyophilisées que les bébés semblent apprécier,
- J’ai aussi essayé Cyclop eeze (cyclops lyophilisés). Les bébés discus adorent. Malheureusement ceci entraîne une prolifération de cyclops dans l’aquarium, nuisible pour les poissons.
Les premiers jours, les apports de cette nourriture de complément (par rapport au mucus) sont symboliques
Puis progressivement les apports sont plus importants, mais surtout plus nombreux (jusqu’à 10 fois par jour)
Débit de la pompe/nettoyage :
Lorsque la nage libre est bien établie, que les bébés se nourrissent correctement et grandissent bien, disons au bout de 10 à 15 jours : le débit de la pompe du filtre est augmenté (un peu), les changements d’eau reprennent (extrêmement limités au début), le fond de l’aquarium est aspiré avec précaution (difficile de ne pas effaroucher les parents et les bébés) et les mousses bleues qui protègent les points d’aspiration sont nettoyées (en arrêtant les pompes, bien sur).
Les problèmes possibles :
Si au tout début de la nage libre les parents ne s’occupent pas des bébés : ils disparaissent.
Lors de mes premières reproductions, je retrouvais, lorsque la nage libre était bien établie, de nombreux bébés morts le matin au fond de l’aquarium.
Le fait de maintenir en permanence un éclairage très faible (veilleuse) a supprimé ce problème.
Au bout de quelques semaines de nage libre (plus ou moins 4), on observe souvent des pertes inexpliquées.
Le traitement du bac au PARASITOP (demi-dose) passe pour éviter ce problème. Je n’ai essayé ce traitement que lors de ma dernière ponte et je manque donc un peu de recul.
A surveiller :
Si les parents veulent re-pondre, ils vont, non seulement se désintéresser des larves ou des bébés, mais chercher à les éliminer et cela, même si les bébés sont déjà relativement grands.
Dans ce cas, solution : il faut très très vite séparer les bébés et leurs parents et poursuivre l’alimentation des bébés uniquement avec des nourritures artificielles.
Une autre solution (que je n’ai pas essayée, mais que d’autres que moi pratiquent) : enlever la femelle du bac de reproduction et laisser les petits avec le mâle.
Séparation des bébés et des parents :
On peut :
- soit enlever les parents du bac (il n’y a que deux poissons à attraper)
- soit enlever les bébés (en général c’est ce que l’on veut faire pour conserver le bac de reproduction pour les parents).
Dans ce deuxième cas, deux solutions :
- l’épuisette. fastidieux mais c’est la seule solution si les bébés sont restés longtemps avec les parents
- l’aspiration. Si les bébés sont encore relativement petits (deux semaines de nage libre), ils peuvent être aspirés avec un gros tuyau avec l’eau du bac.
Episode 6 : le grossissement
Remarque sur le tri : la littérature nous explique fréquemment qu’il faut trier les jeunes discus par taille pendant les phases de grossissement et d’élevage.
Ceci, dit-on, pour éviter que les plus gros n’empêchent les plus petits de se nourrir. Je ne pratique pas ce tri.
Je n’ai jamais observé que dans une bande de petits discus les gros réussissaient à empêcher les petits de manger. C’est impossible, la nourriture (poudre, œufs decoquillés et même pâtée) s’éparpillant dans tout le bac d’élevage.
De plus, le comportement d’une bande de petits discus est différent de ce qu’on observe quand on n’a que quelques discus adultes dans un bac. (Dans ce cas, il arrive parfois qu’on observe un dominant chercher à s’approprier (en général sans succès) une zone de nourrissage.)
Le grossissement :
Une fois les petits séparés des parents, dans les premières semaines, il sont nourris très fréquemment (10 fois par jour si possible) : toujours avec œufs d’artémias decoquillés (mais de moins en moins), poudre de granulés passés au pilon (Tetra Prima ou autre).
Je leur donne aussi très vite : des petits granulés, des granulés de type Tetra Prima (donc assez gros), en faible quantité, mais que les bébés viennent picorer.
Je leur donne aussi de la pâtée (à base de poisson et banane), qu’ils apprennent à picorer rapidement.
Vers 3 mois : la fréquence des nourrissages diminue, et la nourriture est essentiellement composée de petits granulés et de pâtée.
Il est rare d’avoir des problèmes à partir de ce moment.
L’aquarium :
Une fois les petits séparés des parents, je ne prends plus de précautions particulières pour ce qui concerne le nettoyage du bac et les changements d’eau. Sauf sur un point, le maintien d’un manchon de mousse bleue sur la crépine d’aspiration de la pompe de filtration.
La température est souvent plus élevée que la normale (29 ou 30°C), ce qui, dit on, favorise l’appétit des petits discus et leur métabolisme.
Soins :
A partir de 3 mois (je n’ai pas essayé avant), les petits discus supportent, comme des grands, des cures de chaleur (34 à 35 °) si nécessaire.
Episode 7 : et pendant ce temps là ….
Une fois les petits séparés du couple de parents, celui va, très vite vouloir pondre à nouveau.
Si l’on veut élever cette future nouvelle ponte, il faut se dépêcher de bien remettre en ordre le bac des parents : nettoyage, changement d’eau etc …
Il faut bien nourrir les parents pendant ce court laps de temps.
Ponte discus
Eleveur : Discusian
Reproduction discus turquoiseEleveur : Discusian
Reproduction discus sauvage
Eleveur : Mère nature (en Amazonie)
Reproduction discus sauvage variété CuruaiEleveur:
Evolution d'une portée de discus turquoise (souche Piwowarski) de 0 à 24 mois Eleveur : Hervé 34

J0 : 09 Novembre 2017
Le couple de discus (éleveur Hervé 34) vient de pondre

J+5 : 14 Novembre 2017
Les premiers jours de la nage libre

J+16 : 25 Novembre 2017
Nage libre

J+21 : 30 Novembre 2017
Nage libre

J+26 : 04 Décembre 2017
Derniers instants avec les parents avant passage en cuve de grossissement

J+31 : 09 Décembre 2017
Les petits sont désormais en cuve de grossissement.

J+43 : 21 Décembre 2017
Les petits ont une quarantaine de jours, ils sont en cuve de grossissement et mesures environ 4 cm

M+3 - J+13 : 22 février 2018
Les petits sont âgés de presque 3 mois et demi. Ils viennent de déménager chez leur nouvelle nounou (Yannick77)

M+11: 02 octobre 2018
Les petits ont bien grandis, ils sont âgés de 11 mois et mesurent entre 13 et 15 cm .

A+1 M+1 J+6: 15 janvier 2019
Les petits ont encore grandis et leur robe est quasi définitive, ils sont âgés de 13 mois et mesurent entre 15 et 17 cm .

A+2 M+1: 10 décembre 2019
Une des femelles de la portée. Elle est âgée de 25 mois et mesure environ 16-17 cm. Nounou: Yannick77

A+2 M+1: 10 décembre 2019
Un des mâles de la portée. Il est âgée de 25 mois et mesure environ 17-18 cm