L’aquarium de John

L'aquarium de John

L'aquarium de John
L'aquarium de John

DIMENSION-VOLUME

VOLUME :910 LITRESDIMENSIONS (cm) :200 X 70 X 65
FILTRATION
TYPE :DÉCANTATION EXTERNE NOMBRE:1 avec une pompe Rena Bassin
MODELE :Bac de 240 litresVOLUME FILTRANT:2700 LITRES/HEURE
ECLAIRAGE
TYPE ECLAIRAGE :HQI + NéonsNOMBRE & WATTS

250W HQI
2×38 WATTS (néons)

DURÉE ECLAIRAGE10 HEURES HQI
SUBSTRAT
SOL NUTRITIF : —SABLE:Sable de Loire, faible granulométrie
DIFFUSEUR CO²
MODELEDennerleBULLES/SECONDE
AutresCâble chauffant + distributeur d’engrais

INTERVIEW

John, tu possède un aquarium encastré, est-ce ta propre réalisation?

En fait lorsque nous avons emménagé dans la maison il y a un an, je rêvais d’un bac encastré mais vu la configuration d’origine du salon, de la cuisine et de la salle à manger ça n’était pas possible. J’ai décidé alors de faire le contraire de bon nombre de personne qui transforment leur cuisine en cuisine US et j’ai fait bâtir 2 cloisons entre le salon et la cuisine de façon à y intégrer mon bac et toute la partie technique. Ensuite, j’ai trouvé original le fait d’avoir un bac encastré visible sur 2 faces et de plus cela me permettait de positionner mon bac dans un angle créé de toute pièce par et pour l’aquarium.

Tu maintiens quelques discus sauvages, est-ce nouveau?

Depuis toujours j’ai essayé – je dis bien essayé – de maintenir des discus sauvages en bac communautaire car pour un amateur rien n’est plus beau que la variété originelle. Je suis fou des discus verts pointés du Lago Téfé. J’en ai eu 2 mais le plus beau est malheureusement mort d’une infection bactérienne récemment.

La partie technique du bac n’est pas visible, est-ce une difficulté supplémentaire pour l’entretien?

Non au contraire, c’est même une volonté ! La partie technique est en fait un mini locarium. J’ai une arrivée d’eau qui alimente entre autre l’osmoseur, un tout à l’égout, deux cuves de réserve pour les changements, deux bacs de reproduction, le pH mètre, l’éclairage ainsi que des étagères avec tout le matériel. Le but est de voir un « tableau » lorsque l’on est dans le salon et de ne pas s’embêter avec des tuyaux et autres seaux pour les changements d’eau.

Peux-tu nous parler de ton eau, de ses qualités et de sa préparation?

A la base, mon eau de conduite n’est absolument pas adaptée à la maintenance des poisons sud-américains. Par exemple, le pH est de l’ordre de 8.5 et le taux de nitrate élevé : 30 mg/l. De ce fait, j’utilise deux cuves de préparation (merci Jacques !) de 114 litres. La 1 ère cuve est remplie de 100% d’eau osmosée alors que dans la 2 nde je fais un mélange 50/50 avec l’eau de conduite .

Parmis tes discus on compte tout un panel de variétés, te considéres-tu comme un collectionneur?

Pas réellement mais plutôt un instable qui craque sur des nouveautés. Au départ, je voulais un bac avec exclusivement des discus sauvages mais vu la difficulté de la tâche compte tenu de mon eau de conduite j’ai du changer mon fusil d’épaule et désormais je maintiens uniquement des variétés proche des turquoises telles que Leopard Diamond, Red Diamond et Royal Bleu.

Il y a t’il un discus que tu affectionnes plus particulièrement?

Oui, le Vert pointé du Lago Téfé. J’ai complètement craqué sur ce poisson et un jour j’installerai un bac spécifique dédié à cette variété.

As-tu un rêve aquariophile que tu souhaiterais réaliser?

J’ai deux rêves en fait , un rêve égoïste et un autre plus altruiste. Le premier serait de pouvoir partir en Amazonie avec un importateur afin d’observer la filière de l’importation du discus et surtout pouvoir aller pêcher, sélectionner et ramener quelques spécimens de discus, loricaridés, apistogramma, corydoras et characidés directement depuis leur biotope. Le second rêve serait que le discus se démocratise et devienne accessible à un plus grand nombre afin de pouvoir partager cette passion avec un maximum de personnes.