L'ancien aquarium de Virginie

DIMENSION-VOLUME | |||
VOLUME : | 500 LITRES | DIMENSIONS (cm) : | 180 X 50 X 55 |
FILTRATION | |||
TYPE : | 1 FILTRE EXTERNE 2 FILTRES INTERNES | NOMBRE: | 3 |
MODELE : | FILTRE EXT : EHEIM 2228 | VOLUME FILTRANT: | 1000 LITRES/HEURE |
ECLAIRAGE | |||
TYPE ECLAIRAGE : | NEON T8 ET T5 | NOMBRE & WATTS | 2X50 WATTS (T8) |
DUREE ECLAIRAGE | 12 HEURES EN ECLAIRAGE FRAGMENTE (coupure de 3 heures en journée) | ||
SUBSTRAT | |||
SOL NUTRITIF : | Dennerle Deponit | SABLE: | gravier poli Dennerle |
DIFFUSEUR CO² | |||
MODELE | — | BULLES/SECONDE | — |
Suite à une expatrition, Virginie s’est séparée de son aquarium.
Cette présentation « souvenir » dédiée à un membre fondateur de l’ADP est là pour le plaisir des yeux.
Virginie, ce qui saute aux yeus en regardant ton bac, c’est une végétation luxuriante; as-tu un secret ?
Bien sûr : je taille à la pleine lune, seulement les vendredis 13 (rires)… Plus sérieusement, non : j’ai misé sur un fort éclairage couplé à un câble chauffant. Je pense que le câble chauffant permet une circulation de l’eau au niveau du sol, qui favorise certainement la flore bactérienne ET le système radicinaire.
L’arrivée de l’éclairage T5 a été miraculeuse : les massifs sont devenus plus denses, mais aussi plus bas à l’avant où sont placés les T5.
L’agencement des plantes donne un rendu naturel, t’es tu inspiré d’exemples ?
Pas vraiment. On m’a offert le livre « le merveilleux monde des plantes aquatiques » d’Amano. Quelques décors m’ont époustoufflées, et je me suis rendue compte que la profusion pouvait avoir un beau rendu.
J’ai profité de la racine placée en pont pour faire trois zones (gauche / centre / droite ; original, non ?) : normalement, la partie gauche devait être « libre de plantes ». (raté…)
J’ai essayé de faire attention aux couleurs des plantes, de mettre des verts différents, pour créer un effet de profondeur (vert clair ou tendre à l’avant, vert foncé ou soutenu ou bruns à l’arrière).
J’ai aussi essayé de jouer avec les formes des plantes et de leurs feuilles, en « cassant » par exemple un massif d’hygrophila difformis par quelques plants de crytocorynes balansae.
Mais cet effort a été rapidement annihilé par les plantes elles-mêmes, qui finalement se plaisent ou non (adieu les ludwigias, les glossostigmas qui s’étiolent, les nymphéas ou les aponogetons qui prennent toute la place…), voire se « déplacent » (j’entends par là que les jeunes boutures se forment de plus en plus loin vers l’endroit plus propice). C’est ainsi que les cryptocorynes balansae ont été littéralement étouffées par H. difformis, et que j’ai rapatrié en urgence les quelques plants sauvables ailleurs.
Au final, il y a beaucoup de hasard : trois brins de ci placés ailleurs parce que le massif-mère dépérit, deux plantes repiquées à la va-vite parce que le panaque a refait la déco pendant la nuit… Un plan de ça pour cacher le filtre interne, plant qui se transforme en massif touffu…
Je tente quand même de garder un peu de place pour les poissons, mais ça veut dire une heure de « taille » par semaine.
Quelques remarques :
– si je veux un massif dense « des pieds à la tête », j’ai remarqué que je devais espacer les brins d’au moins 3 à 5 cm, pour que la lumière atteigne les étages inférieurs et que les feuilles du bas restent développées.
– les massifs de plantes à croissances rapides sont régulièrement refaits complètement, en ôtant les racines du sol, et en repiquant les sommets.
– les cryptocorynes restent rasantes (et pas très belles) sous les T5, elles semblent écrasées, et sont plus jolies sous les T8
Tu maintiens plusieurs variétés de discus dans ton bac, quelle est celle que tu affectionnes le plus et pourquoi ?
C’est vrai qu’il y a de tout (sauf du pigeon et ses dérivés !) dans le bac : du turquoise ( 2 t. bleus, 4 t. rouges ou assimilés), un Coblat, 2 Spotted Eruption, une San Merah, et deux « sauvages (1 Téfé, un Madeira).
Mais je ne craque pas spécialement pour une variété, plutôt pour un caractère, une prestance du poisson. Quand un poisson me plaît, c’est souvent une question d’oeil, d’attitude. Globalement, je suis plus attirée par les bruns rouges, même si j’ai fait un « écart » l’été dernier pour deux jeunes spotted
Aurais-tu une anecdotes à nous raconter à propos de cet aquarium?
Rien de bien drôle, à part les classiques âneries (remplissage de l’aquarium ET du salon, par exemple…). Ce bac a tout de même quelques particularités : nous avons attendu de déménager et d’être chez nous pour le monter, et nous avons choisi la commune en fonction de son eau au robinet.
L’habillage du bac a été entièrement réalisé par ma douce moitié et son père, assorti au meuble support.
Du coup, quitte à acheter du bois et à travailler selon un modèle, les deux lascars en ont profité pour faire tout un salon (de la table basse au meuble hifi, en passant par une vitrine, un coffre-bar, bref, une belle surprise puisqu’au départ, mon homme partait 15 jours réaliser simplement une galerie et est revenu avec un salon en chêne massif).
Mon beau-père est décédé un peu plus tard dans des circonstances difficiles, ce qui donne à ces meubles et à l’aquarium (qui a tout déclenché) une forte valeur sentimentale.
As-tu un rêve aquariophile que tu souhaiterais réaliser?
A la retraite, si j’y arrive un jour (rires), j’ai bien l’intention d’avoir une fishroom, mais avec pleins de gros bacs d’ensemble géographique. Un « tour du monde » dans une seule pièce. A moins de réussir à monter un club « physique » (rires)
En attendant, je cherche une « racine » (j’en deviens mono maniaque ! Ca dure quand même depuis 1 an, cette histoire !) pour faire mon 350 litres, en service depuis plusieurs mois, mais qui ne me satisfait pas. Les poissons y sont bien, mais ça manque de quelque chose… Donc je ne peux pas passer devant un tas de bois sans zyeuter attentivement… au point de faire régulièrement le tour des cultures de pépinières du coin et de passer 3h à regarder tous les « cadavres » d’arbres dans l’espoir de trouver LA racine de ma vie. Je ne peux pas vous dire à quoi elle ressemblera avant de l’avoir trouvée